En intérieur : privilégier le mur végétal sans terre

Voici les principales technologies de mur végétal hydroponique que vous trouverez sur le marché :

  • Méthode dite « Patrick Blanc »: la plus simple et la plus efficace, elle utilise un substrat (feutre horticole imputrescible et sphaigne, une sorte de mousse naturelle) posé sur une structure métallique fixée au mur.
  • Méthode Vertiwall : facile d’entretien et économe en eau, ce système de gouttières métalliques s’éloigne toutefois de l’esprit du mur végétal et ne s’adapte pas facilement à une petite surface.
  • Méthode Vertiss : système de cassettes prémoulées, adapté lui aussi à des surfaces assez grandes.
  • Méthode Vertilt: facile et adaptée aux petits espaces, elle convient aux surfaces dès 2 m².

Notez bien que toutes ces méthodes nécessitent a minima l’intervention d’un professionnel pour la pose. En effet, bien que simple, la méthode moderne du mur végétal hydroponique nécessite tout de même l’installation d’un système électrique pour la pompe à eau ainsi que pour l’éclairage, indispensable dans 99% en cas en intérieur.

Vous aurez également à choisir entre circuit ouvert ou fermé concernant l’irrigation. Dans un circuit ouvert, l’eau irrigue la structure grâce à une électrovanne, puis est évacuée par le système d’évacuation des eaux du bâtiment. Une solution nutritive est généralement injectée dans le système d’irrigation afin d’améliorer la croissance des plantes.

Le circuit fermé est plus écologique : l’eau est pompée d’un bac posé à terre vers le haut du mur, puis elle redescend en goutte-à-goutte en imbibant le substrat et retombe au final dans le bac. La consommation d’eau est donc beaucoup moins importante. Le mur végétal devient en véritable petit écosystème : l’eau se charge des nutriments contenus dans les brindilles et feuilles mortes puis les redistribue aux plantes. Certaines installations transforment même le bac en aquarium, où poissons, voire tortues comme chez Patrick Blanc, contribuent à fertiliser l’eau d’arrosage des plantes.

En extérieur : du DIY au professionnel

Que vous souhaitez habiller une façade entière ou un petit coin de votre jardin, les techniques pour réaliser un mur végétal extérieur sont très variées.

 Mur végétal en palette

Les particuliers un peu bricoleurs seront sûrement tentés par le mur végétal en palette de bois. Bien entendu, cette structure ne durera pas plus de quelques années et nécessite l’ajout de terre ainsi qu’un arrosage manuel régulier. Il s’agit d’une forme de jardinage originale, et en tout cas tout à fait adaptée aux petits espaces comme un balcon. Parfait pour y cultiver des herbes aromatiques, des radis, des tomates cerise, ou encore de fleurs assez rustiques comme les œillets. Pensez à choisir une palette en bon état, que vous pouvez poncer et vernir pour un effet plus esthétique. Ensuite, vous pouvez laisser libre cours à votre imagination.

Mur végétal extérieur avec système d’irrigation

Les techniques du mur végétal intérieur s’appliquent aussi au mur végétal extérieur. Seules les espèces de plantes changent. Quant à la disponibilité en eau et au type d’irrigation adapté, tout dépend du climat local.

Le principe est simple : le mur ou la façade est habillé d’une structure (en métal, en PVC…), sur laquelle les plantes sont installées. Dans la méthode originelle, celle de Patrick Blanc, la plante repose dans une pochette de feutre imputrescible agrafée à une couche de feutre et de sphaigne fixée sur le cadre vertical. Pour changer une plante (eh oui, elles s’abîment parfois !), il suffit de l’ôter de la pochette de feutre et de la remplacer.

Si vous souhaitez installer un mur végétalisé en extérieur, un paysagiste partenaire sera votre allié. Formé à une technique simple et efficace, PLANT-R PRO, il connaît aussi parfaitement le climat local et les espèces qui s’y épanouissent le mieux. Vous serez accompagné dans votre projet du début à la fin, de sa conception à son installation puis son entretien régulier.